FAQ

Foire aux questions

Voici les réponses aux questions le plus souvent posées, par catégorie. Si vous ne trouvez pas l’information recherchée, n’hésitez pas à nous contacter.

Plusieurs petites applications, réalisées au bon moment et à la bonne dose, sont suffisantes. Ces applications favoriseront une croissance continue tout en maximisant l’absorption des éléments nutritifs par la plante. Respectez le mode d’emploi et les doses recommandées sur le sac d’engrais. Il est également recommandé de procéder à une analyse de sol avant l’application d’engrais.

Plusieurs chercheurs ont étudié les pertes d’éléments nutritifs provenant des surfaces engazonnées, surtout celles par lessivage (du sol vers les nappes phréatiques) et ruissellement (pertes à la surface du sol vers les eaux d’écoulement superficielles) qui sont associées à une contamination potentielle des cours d’eau. La conclusion de la grande majorité des études est que le risque de ruissellement et de lessivage de l’azote et du phosphore appliqué sur les gazons sont très faibles lorsque de bonnes pratiques de fertilisation sont mises en place. En effet, il est important de s’assurer qu’on fournit à la plante la bonne quantité d’engrais où elle en a besoin. Le fractionnement de l’engrais appliqué en deux ou trois applications pendant la saison de croissance diminue aussi de manière importante les risques de lessivage et de ruissellement, car la plante absorbe plus les éléments nutritifs. L’utilisation d’engrais à libération lente permet de contrôler plus efficacement le taux de relâchement des éléments minéraux dans le sol.

Malheureusement, plusieurs personnes tondent leur gazon trop court (2 cm de hauteur) dans l’espoir qu’il devienne aussi verdoyant qu’un parcours de golf ! La composition de votre pelouse (mélange d’espèces graminées) n’étant pas la même que celle d’un terrain de golf, la hauteur de la tonte doit donc être différente :

  • Au printemps : à environ 5 cm

  • À la fin du printemps et durant l’été: entre 8 et 10 cm

  • Lors de périodes de sécheresse : évitez de tondre

  • À l’automne : à environ 5 cm

  • En augmentant la hauteur de la tonte à 8-10 cm, ceci permet de réduire de moitié la fréquence de tonte;

  • En appliquant l’engrais printanier juste après la période de poussée de croissance pour favoriser la croissance racinaire au détriment du feuillage. À titre d’information, cette période correspond à, environ, la fin juin dans la région de Montréal.

 

L’herbicyclage est un thème très actuel. Cette pratique qui consiste à laisser le gazon coupé sur le sol offre plusieurs avantages, dont celui de maintenir une pelouse en santé en respectant l’environnement. Les rognures de gazon laissées au sol apportent des éléments nutritifs à votre pelouse. En effet, l’herbicyclage peut réduire les besoins en azote de votre pelouse de 30 %. Il réduit également la quantité de résidus collectés par votre municipalité

Oui, car en tondant la pelouse à une hauteur de 8 cm en été, le sol conserve mieux son humidité et, ainsi, diminue ses besoins en eau. En augmentant la hauteur de tonte en été, les brins d’herbe créent de l’ombre au sol et permettent de réduire l’assèchement du sol et, par conséquent, d’économiser l’eau.

Ceci dépendra de plusieurs facteurs tels que le sol en place (texture, structure et  épaisseur), les pratiques d’entretien, la région, la pluviométrie et également les attentes du propriétaire du terrain. Par exemple, au Québec, les précipitations de pluie sont plus abondantes au printemps (avril et mai) et à l’automne (fin août, septembre et octobre). 

Toutefois, au courant de l’été (surtout en juillet et août), il peut survenir des périodes de canicule et de sécheresse pouvant parfois durer plusieurs semaines dans certaines régions. Lors de ces périodes, les pertes d’eau par évapotranspiration dépassent la capacité d’absorption en eau du système racinaire entraînant ainsi un flétrissement et un jaunissement de la plante.

Lorsque ces périodes perdurent, la pelouse, particulièrement le pâturin du Kentucky, entre alors dans une phase de dormance. Durant cette phase, la pelouse est dans une condition lui permettant de préserver ses parties vitales en ralentissant ses fonctions métaboliques. La phase de dormance de la pelouse permet de réduire ses besoins en eau et peut ainsi concentrer l’humidité du sol encore disponible au niveau de la couronne, des rhizomes et des racines. Cette dormance permettra aux graminées à gazon de survivre aux conditions adverses durant une certaine période, et ce, jusqu’à ce que les réserves en eau du sol soient à nouveau rétablies.  L’irrigation d’une pelouse est particulièrement nécessaire lors de périodes de sécheresse prolongées (plusieurs semaines) afin de prévenir la déshydratation des parties vitales de la pelouse.

En été, lorsque la chaleur est intense et que le sol est sec, la pelouse entre en semi - dormance, c'est-à-dire qu’elle cesse de croître. En général, elle peut demeurer en phase de dormance plusieurs semaines sans que les conséquences ne soient graves. Il est donc recommandé de ne pas tondre en période de canicule et de sécheresse puisque la croissance de la pelouse cesse pendant cette période. La pelouse sort de cette dormance et reverdit dès que les conditions climatiques (plusieurs heures de pluie consécutives) reviennent à la normale.

Durant des périodes nuageuses ou lors de faibles précipitations puisqu’à ce moment, tôt le matin ou en fin d’après-midi. À cette période, le risque d’évaporation est plus faible et permet à l’eau de bien pénétrer le sol; l’évaporation de l’eau est à son minimum.

Les vers blancs sont des insectes ravageurs faisant partie de l’ordre des coléoptères de la famille des scarabéidés. Ce sont les insectes ravageurs les plus destructifs des pelouses des climats frais. Les vers blancs endommagent la pelouse en broyant les racines des plantes près de la surface du sol.  Les pertes de gazon peuvent alors être très sévères et irréversibles. Il existe au moins une dizaine d’espèces de vers blancs nuisibles aux pelouses. Mais au Québec, trois espèces sont présentes : le hanneton européen, le scarabée japonais et le hanneton commun. De ces trois espèces, une est très problématique dans la région de Montréal : le hanneton européen.

Conditions pouvant favoriser la présence de vers blancs :

  • Tonte trop courte;

  • Pelouse affectée par la sécheresse;

  • Carence minérale en phosphore et en bore;

  • Pelouse en pente et ensoleillée;

  • Emplacements près des lumières de rue, des trottoirs et des entrées de cours.

Caractéristiques spécifiques et éléments de diagnostic

  • Les dommages causés à la pelouse par les vers blancs se manifestent par l’apparition de plaques de gazon jauni et lors de conditions chaudes et sèches, ces dommages peuvent être irréversibles (inclure photo dommages causés par la présence de vers blancs) ;

  • Le gazon a la texture d’une éponge sous les pieds et se soulève facilement comme un tapis;

  • La présence de dégâts provoqués par des mouffettes ou des taupes qui se nourrissent de larves (inclure photo dommages causés par les moufettes à la recherche de vers blancs sous la pelouse) ;

  • La présence de plaques de gazon mort au printemps;

  • La présence d’adultes dans les arbustes, les fleurs ou les fruits.

Méthodes préventives :

  • Utiliser, pour le réensemencement des variétés plus résistantes;

  • Tondre plus haut, soit à 8 cm, pour freiner la ponte des œufs dans le gazon;

  • Arroser adéquatement en profondeur pour stimuler la croissance des racines de la pelouse afin de la rendre plus tolérante à la sécheresse;

  • Attirer les oiseaux.

Méthodes de lutte :

Réponse à venir

Comme toutes les plantes, le gazon a besoin de différents éléments nutritifs pour se développer en santé. Le sol peut combler une partie des besoins grâce à sa réserve de matière organique qui, lorsque décomposée par les microbes, relâche des éléments nutritifs. Cependant, cet apport en éléments nutritifs ne comble pas entièrement les besoins de la plante.

Une pelouse qui ne reçoit pas suffisamment d’engrais pour combler ses besoins deviendra clairsemée, sera plus sujette à des infestations par des insectes et des mauvaises herbes, et résistera moins bien à la sécheresse.

Des plaques de gazon peuvent être implantées avec succès au printemps, en été ou en automne. Cependant, puisque l’humidité du sol est plus basse durant les périodes de canicule, il faut s’assurer de pouvoir maintenir un certain niveau d’humidité. Il est recommandé de faire l’engazonnement sur un sol non détrempé.

Le principal facteur de succès de l’implantation d’une plaque de gazon est le maintien d’une bonne humidité du sol. Lors du choix de la période d’implantation, c’est la disponibilité en eau qui peut alors devenir le facteur limitant. Par exemple, les municipalités peuvent imposer des restrictions de consommation d’eau potable en période de canicule. Comme la disponibilité en eau est souvent moindre en été et que les températures y sont normalement plus élevées, il est préférable de ne pas faire l’implantation en période de canicule.

Les plaques de gazon sur les palettes ne doivent pas être arrosées, même si elles ne sont pas posées immédiatement, pour éviter le surchauffement des plaques.

Peu importe le type d’engrais utilisé, la pelouse absorbe les éléments nutritifs sous la même forme.

Engrais organiques : engrais provenant de la transformation de déchets végétaux et/ou animaux. Ils doivent être dérivés à 100 % de sources organiques, soit animal ou végétal.

Engrais à base organique : engrais composés d’engrais organiques d’origine naturelle et d’engrais synthétiques. Ces engrais doivent contenir un minimum de 15% de matières organiques d’origine animale ou végétale.

Engrais naturels : engrais entièrement composés de sources naturelles, de substances organiques ou de minéraux provenant de gisements naturels.

Engrais de synthèse : engrais fabriqués à l’aide de processus industriels. Ils contiennent les éléments fertilisants qui sont initialement solubles et disponibles.

Pendant la pose du gazon en plaques, de légères aspersions d’eau devraient être effectuées à quelques reprises au cours de la journée si la pose des plaques se fait lors de conditions très chaudes (>25°C) et venteuses. Ces aspersions consistent en de très légères irrigations qui ont pour but non pas de mouiller le sol, mais plutôt de refroidir le gazon et d’éviter l’assèchement et le flétrissement.

La pose des plaques doit se faire le plus tôt possible après la préparation du sol afin de prévenir l’établissement de plantes indésirables.  Si la pose des plaques se fait lors des périodes estivales chaudes et sèches, les plaques doivent être récoltées, livrées et installées à l'intérieur d'une période de 24 à 36 heures. Une attente prolongée entre la récolte et la pose peut entraîner la mort de racines. Toutefois, si la pose se déroule par temps frais et pluvieux, un délai de 48 heures entre la récolte et la pose est généralement acceptable.