Ceci dépendra de plusieurs facteurs tels que le sol en place (texture, structure et épaisseur), les pratiques d’entretien, la région, la pluviométrie et également les attentes du propriétaire du terrain. Par exemple, au Québec, les précipitations de pluie sont plus abondantes au printemps (avril et mai) et à l’automne (fin août, septembre et octobre).
Toutefois, au courant de l’été (surtout en juillet et août), il peut survenir des périodes de canicule et de sécheresse pouvant parfois durer plusieurs semaines dans certaines régions. Lors de ces périodes, les pertes d’eau par évapotranspiration dépassent la capacité d’absorption en eau du système racinaire entraînant ainsi un flétrissement et un jaunissement de la plante.
Lorsque ces périodes perdurent, la pelouse, particulièrement le pâturin du Kentucky, entre alors dans une phase de dormance. Durant cette phase, la pelouse est dans une condition lui permettant de préserver ses parties vitales en ralentissant ses fonctions métaboliques. La phase de dormance de la pelouse permet de réduire ses besoins en eau et peut ainsi concentrer l’humidité du sol encore disponible au niveau de la couronne, des rhizomes et des racines. Cette dormance permettra aux graminées à gazon de survivre aux conditions adverses durant une certaine période, et ce, jusqu’à ce que les réserves en eau du sol soient à nouveau rétablies. L’irrigation d’une pelouse est particulièrement nécessaire lors de périodes de sécheresse prolongées (plusieurs semaines) afin de prévenir la déshydratation des parties vitales de la pelouse.